Projection d’un bilan d’assurance vie sous contrainte climatique

Adopté en 2015, l’Accord de Paris fixe des objectifs visant à lutter contre le changement climatique, dont celui de maintenir le réchauffement climatique bien en deçà de 2° d’ici 2100 et de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40 % d’ici à 2030 par rapport à 1990. La prise en compte des risques climatiques par les assureurs permet non seulement une participation active à la transition climatique, mais aussi une identification et gestion avisée des risques climatiques pouvant être à l’origine d’importants sinistres ou pertes. Les risques climatiques se décomposent généralement en deux principaux concepts : (1) risques physiques représentant les conséquences directes du changement climatiques (incendies, inondations …) et (2) risques de transition découlant de changements économiques, politiques et technologiques en vue de la transition vers une économie bas carbone. C’est dans ce contexte que plusieurs organismes règlementaires, notamment en Europe, ont mis en place une série d’exercices visant à contraindre les organismes bancaires et assurantiels à anticiper, comprendre et réduire leur impact sur l’environnement. Notre intervention a pour but de présenter un panorama des initiatives en place, puis de mesurer, en projetant le bilan d’un assureur vie, l’impact d'une gestion actifs/passifs avisée sur l’amélioration de la trajectoire carbone dans les années futures.